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Bienvenue sur ce blog qui a vocation à réaffirmer l'attachement de tous à la présence systématique des contrôleurs dans les trains TER de la région Rhône-Alpes.
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samedi 9 juin 2012

Contre l’insécurité, les usagers du RER D regroupés aux heures creuses

L’union fait la force. La vient de décider de pérenniser son expérimentation lancée cet automne sur le RER D, entre les gares de Corbeil-Essonnes (91) et de Malesherbes (Loiret). Né à l’initiative de maires du sud de l’Essonne, le test proposait aux usagers de se regrouper dans les voitures centrales des trains aux heures creuses afin de diminuer le sentiment d’insécurité.
Une idée partie d’un constat : sur ce secteur, les rames sont désertes, surtout tard le soir, et l’usager est plus craintif s’il est isolé. Après une campagne de communication de plusieurs mois et une de satisfaction, « le bilan est globalement positif, même si peu de clients ont changé leurs habitudes », explique-t-on à la SNCF.

D’après un sondage, 60% des voyageurs jugent le concept utile

Sur les 200 questionnaires distribués, 94 personnes ont répondu. 60% d’entre elles jugent le concept utile. 19% ont changé leurs habitudes. « Les femmes ont été plus sensibles au sujet », précise la SNCF. Pour les autres, 17% ne voient pas l’intérêt, 21% refusent car les wagons en question ne sont pas en face de leur sortie, 2% n’ont pas compris où il fallait monter, 18% le faisaient déjà avant et 23% ne se prononcent pas ou ne le font pas pour d’autres raisons.

Pour le maire sans étiquette de Ballancourt-sur-Essonne, Charles de Bourbon Busset, à l’origine de cette expérience, l’heure est à la satisfaction. « La SNCF a reconnu que c’était nécessaire après avoir dit que ce n’était pas une bonne idée. J’ai dû les tanner. Et maintenant, dans les retours que j’ai eus, mes administrés sont plus rassurés », s’enthousiasme-t-il.

« Nous sommes très contents, car même si ça ne touche pas tout le monde, ceux qui veulent se regrouper ont au moins la possibilité de le faire. D’après l’enquête, 45% des personnes qui voyagent seules ont tout de même un sentiment d’insécurité », rappelle Caroline Parâtre, directrice de l’Union des maires de l’Essonne et conseillère générale de La Ferté-Alais. L’expérimentation pourrait-elle être élargie sur l’ensemble de la ligne D? « La demande est venue des élus du sud de l’Essonne. Nous n’en avons pas eu sur d’autres secteurs. La problématique est par ailleurs très localisée et spécifique ici, explique-t-on à la SNCF. Mais c’est à l’étude. »

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