D’après un sondage, 60% des voyageurs jugent le concept utile
Sur les 200 questionnaires distribués, 94 personnes ont répondu. 60% d’entre elles jugent le concept utile. 19% ont changé leurs habitudes. « Les femmes ont été plus sensibles au sujet », précise la SNCF. Pour les autres, 17% ne voient pas l’intérêt, 21% refusent car les wagons en question ne sont pas en face de leur sortie, 2% n’ont pas compris où il fallait monter, 18% le faisaient déjà avant et 23% ne se prononcent pas ou ne le font pas pour d’autres raisons.
Pour le maire sans étiquette de Ballancourt-sur-Essonne, Charles de Bourbon Busset, à l’origine de cette expérience, l’heure est à la satisfaction. « La SNCF a reconnu que c’était nécessaire après avoir dit que ce n’était pas une bonne idée. J’ai dû les tanner. Et maintenant, dans les retours que j’ai eus, mes administrés sont plus rassurés », s’enthousiasme-t-il.
« Nous sommes très contents, car même si ça ne touche pas tout le monde, ceux qui veulent se regrouper ont au moins la possibilité de le faire. D’après l’enquête, 45% des personnes qui voyagent seules ont tout de même un sentiment d’insécurité », rappelle Caroline Parâtre, directrice de l’Union des maires de l’Essonne et conseillère générale UMP de La Ferté-Alais. L’expérimentation pourrait-elle être élargie sur l’ensemble de la ligne D? « La demande est venue des élus du sud de l’Essonne. Nous n’en avons pas eu sur d’autres secteurs. La problématique est par ailleurs très localisée et spécifique ici, explique-t-on à la SNCF. Mais c’est à l’étude. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire