Bienvenue!

Bienvenue sur ce blog qui a vocation à réaffirmer l'attachement de tous à la présence systématique des contrôleurs dans les trains TER de la région Rhône-Alpes.
Nous espérons qu'il suscitera un maximum d'échanges entre usagers du TER et cheminots. Nous considérons que nous avons tous intérêt à un service public de qualité dans nos trains régionaux. Ce blog est donc à la disposition de tout le monde!
Ensemble, nous serons plus forts.

dimanche 31 mars 2013

Mourir dans le train !

Un homme est mort dans le RER, la gorge coupée par un tesson de bouteille. 2 voyageurs se seraient battus à plusieurs reprises, avant que le coup fatal ne soit porté. Cette situation ubuesque et désolante devrait éveiller les consciences sur les méfaits de l'exploitation Agent Seul. La présence d'un contrôleur à bord du train aurait peut-être permis d'éviter cette tragédie. Le crime est plus facile quand on sait que personne ne veille à la sécurité à bord des trains... Nos pensées vont à la famille du défunt. Gardons nous de devoir vivre ce genre de drame. N'abandonnons pas les voyageurs. Maintenons la présence systématique de contrôleur(s) à bord des trains ! Signez la pétition !

Le RER, l'absence de contrôleurs facilite le travail de certains.

RER : comme une "attaque de diligence"

 L'agression sauvage qui a eu lieu sur la ligne D du RER, met de nouveau un revers à l'Exploitation Agent Seul (EAS). La présence d'un contrôleur à bord du train aurait peut-être permis d'éviter à l'ensemble des voyageurs de subir un tel traumatisme. Manuel Vals, interviewé sur BFM TV déclarait qu'il fallait mettre plus de moyens afin de contrer ce genre de délit. Nous sommes entièrement d'accord. Commençons donc par ne pas réduire les notres. Dans un article du Parisien (RER D : contre les agressions, regroupez-vous !) Mr Pradier, responsable de l'association des usages de la ligne D du RER demande plus de contrôleurs ! Ne laissons pas nos trains devenir une zone de non droit et refusons l'éviction des contrôleurs (de manière exceptionnelle ou permanente). Il est urgent d'agir. Signez la pétition !

lundi 28 janvier 2013

Suppression des contrôleurs: les conséquences concrètes pour les voyageurs

Lorsque la SNCF décide de supprimer la présence des contrôleurs à bord de ses trains, elle abandonne ses clients.
Les plus vulnérables, notamment les femmes voyageant seules, sont alors obligés d'adopter des stratégies pour se protéger. Cet extrait de l'émission "66 minutes" diffusée le 27 janvier 2013 sur M6 illustre concrètement ce qui attend les usagers du TER en région Rhône-Alpes.

Est-ce dans cette situation que la SNCF souhaite placer les voyageurs en région Rhône-Alpes?





jeudi 8 novembre 2012

Agression de 2 conducteurs de train en région parisienne : c'est l'Exploitation à Agent Seul qui en a créé les conditions

Il régnait visiblement une belle pagaille hier soir en région parisienne. À l'origine de l'incident, une banale coupure d'alimentation électrique de la caténaire. Selon les informations connues de tout le monde, des usagers des trains arrêtés en pleine voie auraient commencé à descendre des rames, s'exposant ainsi au risque d'être heurtés par d'autres rames qui, elles, n'étaient pas impactées par l'absence de courant.
Sans préjuger de ce qui a pu précisément se passer hier soir et qui a conduit à l'agression de  nos collègues, il est évident que c'est la SNCF, par son choix de faire rouler des trains en EAS, qui est responsable de cette situation. Depuis des années, les trains franciliens circulent avec le seul conducteur à bord. Outre ses missions propres (sécurité des circulation et dépannage lors des avaries), il devient de fait le seul interlocuteur « SNCF » pour les occupants du train. Seulement, la conduite d'un train et la résolution des avaries sont en soi des activités à plein temps, pour lesquelles les agents de conduite reçoivent 1 an de formation. Pour ce qui est de l'information voyageurs en Île de France, le conducteur doit se contenter de quelques phrases types déclinées dans un aide mémoire. De même, il ne dispose pas des moyens de communication avec un PC dédié dont sont aujourd'hui équipés les contrôleurs. Les informations dont dispose le conducteur sont donc maigres, les moyens de les transmettre aux voyageurs tout autant...
Le geste des agresseurs est fermement condamnable, il n'empêche qu'il est tout à fait possible de comprendre comment la situation a pu dégénérer : des trains bondés en heure de pointe, des usagers désireux de rentrer chez eux après une journée de travail, une information qui tarde à venir... et le seul agent de la SNCF présent qui est occupé à faire stopper d'urgence les autres trains afin qu'aucun voyageur descendu sur les voies ne soit percuté.  

Ce cocktail explosif dans lequel cheminots et usagers franciliens ont été plongés de force : nous n'en voulons pas en région Rhône-Alpes.


Le communiqué de presse du Ministre délégué chargé des Transports

Frédéric Cuvillier déplore l’enchaînement des événements ayant entraîné de très importantes
perturbations pour les voyageurs passant par la Gare du Nord à Paris hier soir mercredi 7 novembre
2012. Ce sont environ 50.000 voyageurs, usagers des RER principalement, qui ont eu à subir de très
importants retards.
Les premiers éléments d’information montrent que le fait initial est une panne d’alimentation électrique,
survenue sur une voie entre Aulnay-sous-Bois et Mitry-Claye, qui a entraîné l’immobilisation d’un RER
vers 17h45. Mais certains passagers de ce train bloqué sont descendus sur les voies. C’est leur
présence sur les voies qui a entraîné, par application automatique des dispositions de sécurité, l’arrêt
de tous les trains se trouvant dans le secteur, selon la procédure des « alertes radio ».
Malheureusement les faits se sont répétés : d’autres usagers sont descendus d’autres rames. Alors que
le trafic pouvait techniquement reprendre sur deux voies entre Aulnay-sous-Bois et Mitry-Claye moins
d’une heure après le début de l’incident, la présence de personnes disséminées sur les voies a
progressivement entraîné une paralysie puis un blocage de tout mouvement de train en Gare du Nord à
21h25 pendant 1heure et demie. La circulation a repris progressivement en fin de soirée avec la
mobilisation des cheminots et des services de police pour permettre à tous les voyageurs de terminer
leur voyage par train, ou par bus ou taxi spécialement affrétés. Cette situation a aussi entraîné des
énervements ayant conduit à l’agression de deux agents de conduite, dont l’un a dû être hospitalisé.
Frédéric Cuvillier condamne cette violence et exprime sa solidarité à la fois aux agents de conduite et
aux passagers ayant vécu ces heures difficiles. Il demande au Président de la SNCF Guillaume Pépy
de lui adresser rapidement un rapport détaillé sur les faits. En particulier, il demande à la SNCF, à RFF
et à l’EPSF (Etablissement public de sécurité ferroviaire) de lui adresser rapidement des propositions
détaillées pour faire évoluer les « alertes radio » en zone de trafic ferroviaire dense, afin que soit trouvé
un équilibre dans les définitions des règles alliant la nécessaire sécurité de chacun et la meilleure
continuité du service.
Dans cette circonstance particulière, Frédéric Cuvillier appelle chacun à faire preuve de responsabilité,
et rappelle que les usagers se mettent en danger en descendant sur les voies. Ces initiatives isolées qui
se sont produites en cascade ont entraîné de lourdes conséquences pour tous, bien au-delà de la
panne initiale.
Cabinet du ministre délégué chargé des Transports,
de la Mer et de la Pêche
Paris, le jeudi 8 novembre 2012

mardi 6 novembre 2012

TER Paris - Le Mans: la suppression des contrôleurs sur le dernier train du soir déclenche la colère des usagers

TER Paris - Le Mans: la suppression des contrôleurs sur le dernier train du soir provoque la colère des usagers

Pour le blog d'usagers de la Sarthe SNCF & TURBULENCES, c'est le ras le bol: "Après le TGV "lowcost", voilà que la SNCF nous gratifie d'une nouvelle offre: le TER "coupe-gorge". Ainsi, le train quotidien assurant la liaison entre Paris Montparnasse (21h06) et Le Mans (23h24) circule désormais sans qu'un contrôleur soit présent dans la rame. Évidemment, cette mesure abruptement mise en place par la SNCF inquiète utilisateurs du train et cheminots.

Il s'agit à l'évidence d'une preuve supplémentaire de la volonté qu'a la SNCF d'étendre l'EAS à l'ensemble des TER.

Aller vers le billet:  ICI

mercredi 24 octobre 2012

Alsace: la direction de la SNCF ne s'embarrasse même plus de slogans pour supprimer les contrôleurs.

En Rhône-Alpes, le style est différent mais la finalité reste la même: à terme, sur toutes les lignes où la réglementation le permet, les trains du TER circuleront sans contrôleur à bord. Usagers et cheminots alsaciens se voient mis devant le fait accompli, ce sont en effet 3 lignes qui verront purement et simplement disparaître les contrôleurs. Il apparaît clairement que le saupoudrage effectué par la direction de la SNCF est en réalité un moyen de déployer progressivement l'EAS sur l'ensemble du territoire. Rappelons que le Conseil Régional d'Alsace est le seul à disposer d'une majorité de droite, ce qui peut aisément expliquer ce passage en force... La différence entre une majorité de droite et une majorité de gauche dans les Conseils Régionaux ne serait-elle qu'une question de style?

 
Une intersyndicale de la SNCF a mené lundi une campagne de tractage dans les gares de Strasbourg, Colmar et Mulhouse pour informer les usagers de la disparition programmée des contrôleurs dans trois lignes TER Alsace, dont celle qui dessert Belfort, dès le mois de juillet prochain. 

 « 20 emplois doivent être supprimés sur trois lignes en Alsace », indique Serge Jaeggy, délégué CGT de la SNCF à Colmar. Ces emplois que veut défendre l’intersyndicale de la SNCF sont les « chefs de bord », que l’on appelle plus volontiers les contrôleurs. La suppression devrait avoir lieu en juillet 2013 : « On anticipe », précise Serge Jaeggy. Trois lignes sont particulièrement menacées : Mulhouse-Bâle, Mulhouse-Belfort et Mulhouse-Colmar. « Mais on pense à une généralisation de ces suppressions », s’inquiète Marc Laengy, membre du CHSCT. Ce que dénoncent les syndicats c’est l’insécurité des lignes : « Notre priorité c’est la sécurité des voyageurs. Sur le tram-train de Thann, ils ont supprimé les contrôleurs. On sait pourtant qu’il se passe des trucs… », constate Bernard Pilotelle, contrôleur. « Il ne restera plus que le conducteur du train comme représentant de la SNCF à bord des trains », assure Marc Laengy. Surtout, les « agents de contrôle renforcé » mis en place n’ont plus ni le rôle de conseil, ni commercial qu’avaient les contrôleurs : « On ne pourra plus acheter de billets dans le train. Ces agents ne font plus que de la répression d’utilisateurs, regrette Serge Jaeggy, or la première demande du client, c’est de l’information. Et là, on sera encore moins bons… » Signalons encore qu’un mouvement de grève national sera lancé de mercredi à partir de 20 h jusqu’à vendredi matin. 

Source: www.lepays.fr



lundi 1 octobre 2012

Poker menteur ?

Après avoir mis en place l’EAS sur l’Ouest Lyonnais avec une promesse écrite qu’il ne serait pas fait de déploiement de celui-ci, la direction, 1 an plus tard, annonce qu’elle veut mettre en place une consigne pour faire circuler des trains en EAS, en cas d’absence ou de retard de l’ASCT .
La direction régionale de la SNCF n’est pas claire sur le vrai but de cette consigne.
Si la direction veut vraiment sauver des trains, pourquoi commence-t-elle par un des motifs de suppression de trains le moins important ?
Pour preuve :
Bilan des TER supprimés en opérationnel (hors PTA programmés) sur le périmètre Rhône Alpes depuis le 1er janvier à fin août 2012 :
Le pourcentage total des trains supprimés en opérationnel (hors PTA programmés) représente 1,26 % de l’offre à fin août 2012 (sur un total de 1250 trains/jour).
Causes des trains supprimés en opérationnel (hors PTA programmés) :
Hors du périmètre Rhône-Alpes : 0,29 %
Externe : 30,09 %
Infra-Circulation : 2,30 %
Infra-Equipement : 15,19 %
Produit-Train TER : 6,60 %
Incidents Matériels : 29,62 %
ADC (Agent de Conduite): 6,50 %
ASCT (Contrôleurs): 4,38 %
Prise en charge voyageurs : 0,18 %
Autres Activités SNCF : 2,55 %
Responsabilité  Entreprise Ferroviaire hors SNCF : 0,43 %
Mouvements sociaux : 1,87 %
Du 1er janvier au 31 aout 2012 :
1,26 % des 1250 trains/jour supprimés = 15,75 trains supprimés en moyenne chaque jour.
4,38 % supprimés chaque jour pour défaut d'ASCT sur les 15,75 trains supprimés chaque jour = 0,69 train sur 1250 circulant chaque jour. Tout ça pour ça ?

On peut constater que l’absence du contrôleur est loin d’être la principale cause de suppression des trains !